Acheter un bien immobilier aux enchères : la conduite à tenir

Les ventes aux enchères sont souvent des opportunités pour réaliser de bonnes affaires. Elles constituent des occasions pour vous de faire de bonnes pioches, surtout si vous êtes passionné d’art ou collectionneur. Les biens immobiliers s’inscrivent également au nombre de ces opportunités, et sont pour la plupart des acquisitions fort avantageuses, en termes de prix, d’origine et de qualité. De même, indépendamment de la liberté de décision dont vous disposerez au cours de la vente, vous bénéficierez de bien d’autres avantages tels que l’absence de négociation avec le vendeur et le recours à un intermédiaire.

Toutefois, il y a des règles à suivre, une conduite à tenir si vous souhaitez vraiment faire le maximum de profit. En ce sens, nos conseils vous seront certainement d’une grande utilité. La première des choses à faire est de vous informer sur les ventes à venir. Cela suppose que vous irez à la recherche des informations relatives aux différentes ventes. Le plus souvent, elles font l’objet de publicité trois ou quatre semaines avant le jour de la vente. Via des annonces immobilières, il est mis à la connaissance des éventuels acquéreurs, l’essentiel de ce qu’il est utile de savoir sur leur future acquisition. D’une présentation détaillée du bien aux heures de visite, en passant par les coordonnées du notaire responsable de la vente, tout est révélé au grand public, pour que la vente ne souffre d’aucune ambigüité. Vous pouvez donc recourir à diverses sources, notamment les journaux nationaux ou locaux pour avoir les bonnes informations. L’avantage de cette procédure est de connaître à l’avance toutes les modalités suivant lesquelles se dérouleront les opérations. Dans les annonces, figure souvent le prix de vente proposé par le vendeur. Si à première vue il vous paraît bénéfique, considérez que la vente se fera probablement au-delà de ce prix.

Nous insistons sur cet aspect, afin de vous prévenir de surprises désagréables.

Visitez ensuite le bien que souhaitez acheter. L’idée ici est de l’apprécier afin de savoir s’il vous intéresse vraiment. Pour cela, nous vous conseillons de considérer l’environnement dans lequel il se trouve, et pourquoi pas de poser des questions au notaire en charge de l’affaire. La consultation du cahier de charge doit être l’étape suivante. Elle se fait à l’étude du notaire, au minimum trois semaines avant la vente. En plus du procès-verbal d’adjudication, le cahier de charge fait office d’acte de vente. S’y trouvent les principales bases de la vente et les conditions relatives au bien. Il s’agit essentiellement, concernant ce second volet, de l’origine de propriété du bien, des servitudes éventuelles, de sa situation hypothécaire, des certificats relatifs à la loi Carrez et du montant de la mise à prix.

Nous vous recommandons par la suite de mobiliser au plus tôt les fonds nécessaires à l’achat. Si vous ne les avez pas dans l’immédiat, vous pouvez envisager un prêt en expliquant à vos prêteurs les fins auxquelles l’argent est destiné. Dans le cas où le crédit vous serait refusé, la vente est quand-même consommée, charge à vous de vous acquitter du prix. C’est pourquoi la certitude de la disponibilité des fonds est importante ici. La prise en compte de quelques frais accessoires s’impose également à cette étape de procédure. Ils sont souvent de l’ordre de 1 à 2% du prix de vente, en plus des frais liés au droit de mutation et aux émoluments du notaire. Le jour de la vente, rendez-vous sur le lieu afin d’enchérir. Vous pouvez toutefois confier cette tâche à une autre personne, pour peu que vous lui délivriez un mandat écrit.

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