Si les enchères physiques étaient autrefois très répandues, elles sont aujourd’hui moins médiatisées que les enchères en ligne qui font le buzz. Assiste-t-on au remplacement des enchères physiques par leurs cousines virtuelles, ou est-ce simplement la naissance d’un nouveau marché ? Voici les principales différences entre ces deux types de vente, davantage complémentaires que fondamentalement opposées.

Les enchères en ligne : grand marché de produits de consommation courante

Les sites ne s’en cachent pas, c’est même leur argument phare pour attirer les vendeurs particuliers : tout objet neuf ou d’occasion peut être revendu sur une plateforme virtuelle. Ainsi, chacun peut mettre aux enchères divers produits utiles de la vie quotidienne : vêtements, articles i-tech, bijoux fantaisies, multimédia et loisirs sont les catégories les plus populaires. Du particulier occasionnel au mastodonte de l’habillement qui distribue ses produits sur Ebay, le panel de vendeurs est large, pour le plus grand plaisir des acheteurs ou des visiteurs curieux. Naviguant à la recherche de la perle rare, beaucoup se prennent au jeu de déposer une enchère, puis une seconde, pour finalement faire grimper les prix et acquérir l’article. Il ne reste alors au vendeur qu’à emballer et à expédier l’objet à l’heureux gagnant. Bien sûr, les objets de collection attirent aussi les acheteurs : timbres, pièces de monnaie et bandes dessinées sont de grands classiques, mais dans ce domaine, les ventes n’atteignent jamais des sommets. En effet, le caractère virtuel de la transaction, s’il est grisant pour les petits achats, peut se révéler un véritable frein pour les pièces importantes. Par ailleurs, nombre d’objets ont besoin d’être touchés, feuilletés ou inspectés à la loupe pour être estimés. Ainsi, dans de telles situations, ce sont les enchères physiques qui emportent un franc succès.

La salle d’enchères physiques : quartier général des collectionneurs

Mobiliers et objets d’art, parures et beaux bijoux, jouets anciens, vins et autres alcools sont autant d’objets qu’on peut s’attendre à rencontrer lors d’une vente aux enchères. Lors de ces ventes dites volontaires, des propriétaires de biens mobiliers (et immobiliers) tentent de tirer le meilleur prix de leurs trésors préalablement expertisés. Les biens sont vendus seuls ou en lots homogènes et présentés en détail par le commissaire-priseur qui anime la salle.
C’est le lieu de vente rêvé pour tout objet rare, fragile, ou dont l’achat impliquerait une minutieuse inspection.
Dans certaines salles ont également lieu des ventes faisant suite à une liquidation judiciaire ou à une succession. Dans ces cas-là, le commissaire-priseur procède à l’inventaire des biens et les recettes de la vente sont reversées aux créanciers du propriétaire.
Suivant le type d’achat ou de vente que vous souhaitez réaliser, le canal à utiliser sera donc différent. Préférez les enchères en ligne pour des produits de tous les jours, et les enchères physiques pour des pièces plus nobles. Si un prix élevé tendra à faire pencher la balance vers des enchères classiques, c’est davantage le caractère fragile et la nécessité d’apprécier la valeur d’un bien qui le rendront impropres à une vente en ligne.

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